Les actions menées
par la fondation

Chaire en partenariat avec SII, société d’ingénierie et de conseil en technologies (ICT) et portée par Hélène Carrère et Andréa Balocchi.

L’INSA Toulouse n’est pas une école d’application centrée spécifiquement sur les métiers de l’espace.

Pour autant, des compétences transverses sont enseignées ce qui permet à des élèves ingénieurs de faire carrière dans le domaine de fonctions supports ; aspects instrumentation, traitement de données, traitement d’images, systèmes électroniques et de télécommunications au service du spatial, intelligence artificielle, cyber sécurité, bigdata, cryptographie quantique. Avec l’avènement du NewSpace et l’arrivée sur ce marché d’acteurs privés, c’est le cas aux US et cela commence en Europe, il existe de nouveaux gisements de métiers et d’ingénierie.

L’OBJECTIF

Mettre en relief le positionnement de SII sur les évolutions et les nouveaux métiers du groupe et notamment le lien avec le spatial. Portées potentiellement par des start-up ou de nouveaux acteurs industriels, les innovations du  secteur européen et français du New Space offrent un potentiel considérable  : constellations de satellites, mini lanceurs réutilisables, foison de services liées à l’imagerie satellitaire. Le marché du spatial se renouvelle ainsi à travers un élargissement des possibilités en termes d’applications commerciales. A l’échelle mondiale, le marché des petits satellites est appelé à être multiplié par 3 entre 2021 et 2030 pour atteindre 54 milliards d’euros  ; sans compter les problèmes de souveraineté dans l’accès à l’espace, le New Space s’inscrit aussi dans les programmes d’exploration spatiale et dans le domaine de la défense avec un décalage entre des investissements massifs et une rentabilité lointaine.

D’autres défis plus sociétaux et sur l’acceptabilité de la société avec un risque de bifurcation des futurs diplômés  : pollution spatiale, risques de saturation des orbites basses, divergences entre certains États européens, zones d’ombre juridiques, questionnements sur la durabilité et l’impact écologique, constitue également une fragilité pour une partie des acteurs français du New Space.

ANIMATEURS DE LA CHAIRE

Mme Hélène Carrère et Monsieur Andrea Balocchi, professeurs INSA Toulouse et la communauté étudiante des départements de Génie Physique, Génie Electrique et Informatique, Génie Mathématique Modélisation et Génie Mécanique pour l’ingénierie Systèmes.

DÉROULÉ

Accompagner progressivement depuis l’année 2 jusqu’à l’année 5 les élèves ingénieur.e.s sur la découverte puis l’appropriation d’un aperçu des métiers, puis spécificités et compétences techniques, juridiques, sociétales des nouveaux enjeux de l’espace.

PROGRAMME

En plus de conférences pédagogiques, visites et rencontres de proximité tout au long de l’année via les associations d’étudiants des quatre spécialités, des temps pédagogiques sont identifiés pour garantir  une visibilité auprès des étudiants. En accompagnant des élèves ingénieurs de 4 spécialités sur les 4 années de formation, cette chaire va permettre d’une part d’accompagner au meilleur niveau une thématique dans la formation d’ingénieur et d’autre part de massifier le relationnel de proximité SII et élèves ingénieurs INSA Toulouse, sur différentes spécialités d’ingénierie en lien avec les métiers adressés par SII.

En 2° année 

Module d’ouverture où il existe déjà une proximité avec des spécialistes du CNES auxquels seraient associés des spécialistes de SII.

En 3° année

Module d’ouverture interdisciplinaire scientifique et sciences humaines et sociales (items no exhaustifs : acceptabilité sociale et enjeux/risques de la privatisation et déséquilibres internationaux ; empreinte écologique ; empreinte carbone et décarbonation ; volet juridique…, quantique et crypto, cyber sécu, datas, IA, traitement images, nanosat…)

En 4° année et 5° année

Faire rencontrer des responsables de projets côté SII pour être au plus proche des intérêts scientifiques, dans les départements de spécialités au travers des Projets Initiation Recherche, projets tutorés, conférences techniques métiers associées à des modules de formation (Analyse Cycle de vie, Télécom, BIG data, IA/Statistiques/Optimisation, instrumentation…) avec un prolongement naturel vers des sujets de stages de 4° et 5° année.

Chaire en partenariat avec NGE, groupe français de travaux publics et portée par Raphaëlle Pouhet.

NGE est un acteur qui agit et mobilise ses équipes au quotidien pour la transition écologique en étudiant, décidant, agissant chaque jour pour penser et construire des infrastructures et des ouvrages pour répondre aux défis qui s’imposent à tous : les mobilités bas carbone, les énergies renouvelables, l’économie circulaire, la préservation de la ressource en eau, la restauration des milieux naturels… Autant de sujets qui mobilisent les Nouvelles Générations d’Entrepreneurs. L’INSA Toulouse met en place dans ses maquettes pédagogiques des enseignements pour accompagner au meilleur niveau la formation aux enjeux de transitions environnementales, climatiques et énergétiques. En mettant en place la chaire de formation: « Les métiers du BTP : leviers majeurs de la transition écologique et sociale », chaire co-portée en associant Laurence LAVIT, Directrice RSE chez NGE, et Raphaëlle POUHET, Enseignante chercheur INSA Toulouse, les élèves ingénieur.e.s INSA bénéficieront de conférences, rencontres, tables rondes, visites, immersion au siège de NGE, projets d’initiation à la recherche. En plus de renforcer et illustrer la sensibilisation RSE, différents sujets seront abordés dont l’impact carbone des matériaux de construction dans les Travaux Publics; les nouveaux matériaux et/ou le recyclage, les nouveaux matériaux « bas carbone », pour quelle durabilité et avec quelles évolutions des techniques et quelles complémentarités entre métiers pour repenser le BTP avec selon une approche à impact positif. Ainsi cette chaire offrira un accompagnement et une montée en compétences des étudiants de la spécialité Génie Civil en lien avec leurs futurs métiers, pour construire un monde solidaire, durable et désirable. 

Chaire en partenariat avec Sopra Steria, un des leaders européens de la transformation numérique et portée par Marie-José Huguet.

Les technologies de l’information et de la communication (TIC) permettent de partager des informations et de communiquer instantanément à l’échelle mondiale. Depuis plusieurs décennies, les (TIC) ont bouleversé les sociétés et les individus en transformant notre manière de vivre, de communiquer, de se déplacer, de travailler, de se former, de consommer, de s’informer, de créer, etc. L’avènement du monde connecté a accompagné le développement d’une économie de la mondialisation en permettant de répondre à des nouvelles opportunités commerciales. Il a également conduit à l’apparition de nouveaux modèles économiques comme le commerce électronique ou l’économie collaborative. Le monde connecté apporte une plus grande accessibilité à la culture ou la connaissance. Il a entrainé le développement de plateformes de distraction en ligne et de nouveaux médias ainsi que l’apparition de nouveaux créateurs. Messageries électroniques, réseaux sociaux, plateformes collaboratives, outils de visio-conférences, le monde connecté a changé notre façon de communiquer et d’interagir les uns avec les autres ainsi que l’organisation du travail. Aujourd’hui, le monde connecté continue de croître rapidement, avec le développement d’objets connectés, de systèmes autonomes, de la 5G, de l’intelligence artificielle, de la réalité virtuelle ou de l’informatique quantique, … Cependant, cette interconnexion à la base des TIC, conduit à une explosion de la quantité de données produites et échangées et s’appuie sur des composants et infrastructures consommateurs de ressources et d’énergie. L’empreinte environnementale des TIC est ainsi devenue considérable et préoccupante. Par ailleurs, le cyberharcèlement, la désinformation, l’addiction aux écrans, la perte d’autonomie sont des risques dont l’importance s’est accrue avec le développement du monde connecté. D’autre part, les TIC soulèvent des préoccupations sur la sécurité des données, le respect de la vie privée ou la transparence des décisions algorithmiques. Le monde connecté a des répercussions profondes sur tous les aspects de nos vies et de nos sociétés. Nous sommes confrontés à des défis complexes dans un monde des TIC en constante évolution. L’objectif de cette chaire de formation pour un « Numérique Responsable » vise à apporter des clés de compréhension des TIC et à permettre de s’orienter vers une transition numérique bénéfique à tous. Elle s’articule autour de quatre axes accessibles à tous les étudiants de l’INSA quel que soit leur département de spécialité : Introduction sur le monde connecté et les bouleversements produits par l’avènement des TIC Impacts environnementaux du numérique (du composant aux usages) Impacts sociétaux du numérique (de l’individu aux organisations) Leviers (méthodologiques, outils) pour un numérique responsable (régulation, aide à la décision, sobriété numérique, …) Ces différents axes seront abordés sur différentes années du cursus de formation à l’INSA. Ils seront complétés par des projets en années 4 et 5 pour des étudiants de la spécialité Automatique-Electronique (AE) et de la spécialité Informatique-Réseaux (IR) du département de Génie Electrique et Informatique (GEI). Le contenu précis reste à affiner pour une coordination avec des interventions déjà existantes ou en projet dans le cadre des nouvelles maquettes pédagogique. La formation « numérique responsable » s’inscrit dans le cadre de l’enjeu « société numérique » porté par l’INSA. Deux niveaux de labellisation seront accompagnés et proposés dans la chaire : La labellisation NR Level1, pourra être proposée aux élèves ingénieurs ayant suivi les modules. Deux labellisation par an , NR level 2, pour des personnels INSA pour densifier la capacité de formation et transformer nos pratiques. Sur les cinq années de l’INSA la chaire va permettre d’accompagner progressivement, tout en touchant un « public » plus large d’étudiants ; avec le séquencement ci-après : Année 1 : Pour les étudiants de première année, en partenariat avec des acteurs du secteur du numérique, la chaire vise à proposer de projets documentaires sur le numérique comme technologie actrice de nos responsabilités et actions sociales et environnementales. Année 2 : Le premier objectif est de proposer une Introduction sur le monde connecté et les bouleversements produits par l’avènement des TIC. Cette introduction peut être réalisée sous la forme d’un atelier (une demi-journée) avec des intervenants de différents domaines disciplinaires (sciences du numérique, sciences politiques, sciences humaines et sociales, sciences économiques). Le second objectif de formation « numérique responsable » de la deuxième année se concentre sur l’étude de l’empreinte environnementale des TIC et des actions de sobriété numérique. Cette partie de la formation se déroulerait dans le cadre d’un module électif. Son contenu s’appuie sur des partenariats industriels pour proposer des cas concrets permettant d’étudier des applications numériques (par exemple l’utilisation de sites de commerce en ligne). Aspects durables et positifs du numérique ; voir Guilhem BOULEY Année 3 : Lors de la troisième année, l’objectif de la première partie de la formation « numérique responsable et durable» est de s’intéresser aux impacts sociétaux des TIC et plus particulièrement aux risques pesant sur les individus, les sociétés, les entreprises privées ou les organisations du secteur public. Des cas d’étude basés sur des applications concrètes (systèmes de recommandation, d’allocation de prêts, de classement de produits, d’affectation dans des formations) permettront d’étudier des outils d’analyse et d’aide à la décision et de comprendre les mécanismes mis en jeu (classement multicritères, prise de décision collective, équité des décisions, etc.). Cette formation se déroulerait dans le cadre d’un module électif. La seconde partie de la formation « numérique responsable » de troisième année consiste à présenter des outils de régulation des TIC (textes incitatifs ou contraignants) et des organismes qui les portent (Union Européenne, gouvernement français, organismes nationaux, …). Cette présentation sera organisée sous forme d’atelier (une demi-journée) combinant des intervenants des sciences du numérique, des sciences juridiques et des intervenants industriels du secteur du numérique. Cette partie s’adressera aux étudiants de toutes les spécialités ingénieur. Année 4 et 5 : Projets étudiants et conférences ciblées. La chaire contribuera à la définition de sujets de projet en s’appuyant sur un partenariat avec des acteurs industriels. En 4e année, ces projets s’adressent à des étudiants de la spécialité Automatique-Electronique (AE) et de la spécialité Informatique-Réseaux (IR) du département GEI. La réalisation de ces projets s’appuie sur une équipe d’étudiants et se déroulent tout au long de l’année universitaire. Au cours de la cinquième année, les projets seront adossés aux différentes filières des spécialités AE et IR. Les projets sont réalisés tout au long du semestre par une équipe d’étudiants et seront encadrés par des intervenants industriels et des enseignants-chercheurs du département GEI. Les thèmes des filières de 5e année portent actuellement sur : la conception et le déploiement de logiciels et d’infrastructures pour l’analyse et la gestion de données massives, la sécurité des systèmes informatiques, la conception et la réalisation de systèmes embarqués/autonomes critiques, la conception et la réalisation de systèmes intelligents du composant à l’application commerciale, la gestion de l’énergie électriques des systèmes embarqués. Des conférences ciblées (Production de code et énergie, Optimisation de l’énergie des infrastructures numériques, Audit des algorithmes, IA équitable, Protection de la vie privée, etc.) complèteront la formation « numérique responsable et durable » en associant visites et interventions de salarié.e.s de SOPRA STERIA. L’ambition de cette chaire « numérique responsable » sera aussi de connecter les communautés étudiants, enseignants et enseignants chercheurs INSA avec les salariés SOPRA STERIA pour nourrir la réflexion au meilleur niveau des fronts de science où technologies et métiers de l’IT sont aussi en capacité d’accompagner les exigences de transformations éco-responsables.

Chaire en partenariat avec GRDF, filiale à 100 % d’Engie et principal distributeur de gaz naturel en France et en Europe et portée par Gilles Hébrard.

Retour sur les 5 années de la Chaire INSA/GRDF « Innovation biogaz » La première chaire INSA/GRDF « Innovation biogaz » animée par Tristan Rigou (GRDF) et Gilles Hébrard (Pr INSA) et a été signée à l’INSA de Toulouse en 2019. Pour GRDF l’objectif du partenariat était alors de diminuer les coûts de la filière et répondre ainsi aux objectifs de la PPE (Programmation Pluriannuelle de l’Énergie) d’atteindre 10% de gaz renouvelable dans les réseaux en France d’ici 2030. L’autre objectif de GRDF était de promouvoir via la chaire le développement de la filière Biogaz et ses enjeux auprès des élèves ingénieurs de l’INSA. Une coopération globale sur trois grands axes a été engagée : la recherche et le développement, le modèle de formation et le partage de communication et d’image. La chaire comprend donc une convention de mécénat via la fondation INSA Toulouse et des accords de partenariats recherche gérés par le SAIC. Après bientôt 5 ans de fonctionnement, un bilan très positif de la chaire est dressé par les deux signataires sur le volet recherche. Plusieurs projets soutenus par la chaire sont aujourd’hui arrivés à échéances tels que ECOFEV, FLEXIMETHA, MEPHYSTO et EPUROGAZ et d’autres tels que FLEXIMETHA 2, AGROMETHANOL, PHESOX et BIOSIROX ont démarrés à l’automne 2024 suite à l’Appel à Manifestation d’Intérêt lancé en juin 2024. Tous ces projets ont déjà conduit à la production d’articles scientifiques et au dépôt de brevets et ont donc contribué au renforcement des performances de la filière biogaz répondant ainsi aux objectifs fixés. Sur la partie mécénat et marque employeur, de nombreuses actions ont pu être conduites par la fondation INSA telles que la distribution des bourses aux étudiants et le soutien à la diversité. La formation continue INSA et le département GP3E ont aussi organisé en mai 2022 une semaine de formation sur la filière biogaz réunissant un public de professionnels et d’élèves ingénieurs. Le département GP3E de l’INSA a valorisé le partenariat engagé avec GRDF par l’échange d’étudiants en Projets de Fin d’Etudes ou en contrat de Professionnalisation de 5ème année mais aussi par l’acquisition de nouveaux Travaux Pratiques. L’association des étudiants du GP3E (Travel Process) a convié GRDF à plusieurs afterwork, journées entreprises du département et aux Forum By INSA de l’école. Aujourd’hui la chaire INSA/GRDF devrait être reconduite et poursuivre son chemin vers de nouveaux projets de recherche et des défis de formation et sociétaux toujours plus ambitieux, pour contribuer au déploiement de la filière biogaz dans les territoires et assurer ainsi la transition énergétique nécessaire à la lutte contre le réchauffement climatique.

La Chaire multi-partenaires Berger Capelle « Inclusion et handicap », portée par le centre Gaston Berger (CGB) a pour objectif de favoriser la diversité, l’ouverture sociale et l’inclusion de tous les publics permettant de renforcer les dispositifs existants et de développer de nouvelles actions en accompagnant le cursus des élèves-ingénieurs de la 1ère à la 5ème année.

Un des enjeux prioritaires de cette chaire est de promouvoir la diversité et d’accompagner la politique handicap de l’INSA Toulouse. Nos moyens d’actions Soutien financier : dispositifs d’ouverture sociale et d’inclusion existants (O Talents, cellule handicap…), projets spécifiques, formation des personnels… Événements et rencontres Bourses pour les étudiants Prospective : financement d’études prospective sur des thématiques croisant enjeux sociétaux et formation de l’ingénieur (étude ponctuelle, stage de recherche sciences humaines, thèse). Objectif : accompagner l’évolution du modèle INSA et enrichir la formation d’un ingénieur humaniste, citoyen et responsable. En devant mécène de la Chaire Berger-Capelle, les entreprises peuvent accompagner une ou plusieurs thématiques. La Fondation co-construit avec le mécène un programme d’actions spécifique répondant aux enjeux croisés de l’INSA Toulouse et de l’entreprise.

L’entreprise GA propose un modèle constructif particulier dit « hors-site ». Les éléments sont préfabriqués en usine ce qui permet d’améliorer la qualité des pièces et la vitesse de construction.

La production de béton armé engendre des émissions de CO2 conséquente et GA a sollicité le LMDC (Laboratoire Matériaux des Constructions) pour identifier, développer et optimiser des bétons bas carbone pouvant remplacer le béton classique dans ce contexte particulier de fabrication en usine (béton très fluide, résistance très élevée à jeune âge). Une réduction de 66% des émissions CO2 est visée. Ce financement a permis le recrutement du doctorant Mathieu Pellerano qui a soutenu sa thèse le 11 juillet 2023. Mathieu était encadré par Gabriel Samson, Martin Cyr et Cédric Patapy. Le manuscrit de thèse sera prochainement disponible ici : https://theses.fr/s256008. Le travail de Mathieu a permis d’identifier plusieurs liants bas carbone mais dont les performances mécaniques étaient initialement trop faibles. L’utilisation d’activateurs (thermique principalement) ont permis d’atteindre les performances mécaniques recherchées et le poids CO2 visé. Des caractérisations fines à l’échelle de la microstructure ont permis de comprendre et quantifier l’impact des activateurs. Enfin, les structures en béton armés produites avec ces nouveaux bétons doivent répondre aux exigences réglementaires européennes (Eurocode 2). Des essais à l’échelle 1 (poutre armée de 3 m – Figure 2) avec un suivi par par vidéo-correlation (Figure 2) ont permis de mesurer un comportement similaire au béton de référence pour deux des trois bétons bas carbone validant ainsi leur utilisation dans le structures en béton armée.

Dans un contexte où étudiants et salariés de l’industrie sont en quête de plus de sens dans leurs activités, la Responsabilité Sociétale ou Sociale des Entreprises et des écoles d’ingénieurs devient primordiale. C’est dans cette perspective que la chaire va se positionner sur le thème de la mobilité durable.

Le secteur de la mobilité continue sa profonde évolution avec toujours plus d’électrification, d’aide à la conduite avec un positionnement dans une société durable dans un contexte toujours plus compétitif avec l’arrivée de nouveaux acteurs qui révolutionnent le modèle de l’automobile. Dans cette tendance, il faut développer non seulement une vision technologique pluridisciplinaire (informatique embarqué et distribué, communication, énergie, mécatronique, etc), multi-compétences du lycée aux écoles doctorales (CMQE-MTI – Campus des métiers et qualification d’excellence sur la mobilité et le transport intelligent) mais aussi au-delà de cela, une vision de la relation entre la mobilité et la société qui ne peut se faire qu’en incluant de la sociologie, du design (via des écoles et universités spécialisés dans ces domaines), de nouveaux usages (comme la fabrique des mobilités), des réflexions avec les villes, etc. Plus précisément la chaire se propose de faire un focus sur les points de contexte suivants : Le besoin croissant de cybersécurité et de safety L’utilisation croissante de logiciel dans la valeur ajoutée d’une architecture véhicule afin de développer, gérer, valoriser et mettre à jour les nouvelles offres de Software Defined Vehicle SDV. Des architectures matérielles où l’unité de commande électronique – ECU devient une unité HPC high-performance computer plus complexe à mettre en œuvre et nécessitant des besoins de modélisation et simulation (thermique, fonctionnelle) pour optimiser son design et son fonctionnement La multiplication des assistances conducteurs basées sur la perception de l’environnement et l’automatisation des véhicules Le développement de la micromobilité citadine et périurbaine notamment à base de vélo à assistance électrique Et enfin la numérisation et robotisation des moyens industriels (usine 4.0) Thématiques prioritaires Cinq thématiques prioritaires ont été définies. Ces dernières pourront évoluer ou être compléter durant la période de la chaire en fonction des opportunités et besoins des partenaires. Ces activités seront réalisées principalement en partenariat avec les départements de Génie électrique et informatique et génie mécanique à l’INSA. I. Faire et évaluer des propositions sur la thématique de l’eco-conception : ceci se déclinera notamment sur la mise en œuvre et le prototypage de nouvelles technologies moins énergivores et plus durables, sur l’évaluation de nouveaux design 3D et le choix de matériaux pour les dissipateurs thermiques et enfin la caractérisation et la qualification de nouvelles matières recyclables pour les boitiers mécaniques. II. Participer à l’élaboration d’outillages pour supporter le développement de services SDV et d’IA Les activités se concentreront notamment sur l’évaluation d’outils de modélisation/simulation pour valider un comportement fonctionnel et thermique (vers le jumeau numérique d’un ECU), le développement de modèles simulés pour prototyper des applications de perception IA sur des cas d’usage ACTIA (exemple: OffHighway) ou bien encore le développement d’une plateforme commune sur une base HPC ACTIA pour la génération de dataset et l’évaluation d’application IA de perception et/ou de diagnostic prédictif (Tiny ML ou EdgeIA) III. Regard croisé sur le développement de solution pour les µmobilités Il est envisagé d’avoir des ateliers de co-design entre les équipes d’ACTIA (notamment BE AES) et l’équipe TIM autour du développement de leur plateformes de véhicules électriques et au-delà de cela le développement d’une plateforme commune de mobilité incluant des produits ACTIA. Cette plate-forme servira à la fois en enseignement et comme vitrine des formations et du savoir-faire des étudiants. IV. Contribuer à la sensibilisation sur les futures tendances technologiques L’objectif est de partager et sensibiliser les étudiants et personnel d’ACTIA aux futures tendances de l’industrie de la mobilité et à leurs impacts. On peut citer les nouveaux langages de programmation (RUST, …), l’informatique et les communications basées sur les technologies quantiques, etc. V. Le smart-manufacturing Les usines connectées et la flexibilité des machines et chaînes de production permettent de mettre en place de nouveaux processus de production favorisant l’automatisation, la qualité et les coûts réduits. Les environnements d’expérimentation dont disposent l’INSA pourront être utilisés pour travailler et partager les connaissances sur l’industrie 4.0.

Créé grâce au mécénat de la Caisse d’Epargne de Midi-pyrénées, le programme INS’ART permet l’introduction de l’art comme vecteur de créativité essentielle. En cultivant le quotient émotionnel à travers lui, les étudiants-ingénieurs peuvent mieux gérer le stress, libérer leur imagination pour trouver des solutions novatrices et affiner leur compétence en intelligence émotionnelle.

En savoir plus

L’union Cépière Robert Monnier (UCRM), est une association à Toulouse qui propose des formations professionnelles et des dispositifs d’insertion sociale pour favoriser l’emploi et la formation continue des adultes. Elle est engagée dans l’accompagnement des personnes en difficulté, notamment les demandeurs d’emploi, les jeunes sans qualification, et les travailleurs handicapés.

Dans le cadre du programme de mécénat de GA Smart building, des élèves de 3ème et 4ème année effectuent leur stage d’été au sein de l’UCRM, afin de développer des formations au côté des formateurs de l’association. Cela leur permet de concilier un aspect scientifique avec un aspect plus social, de développer des compétences autant techniques que humaines, et d’avoir une meilleure compréhension du handicap, de l’inclusion ainsi que de la pédagogie.

Chaque année, Mase, qui fait parti de l’association étudiante du pôle humanitaire, organise une chandeleur solidaire afin de distribuer nourriture, boissons et vêtements chauds aux plus démunis de Toulouse.

Organisateurs de maraudes tout au long de l’année, ils profitent de la chandeleur pour préparer plus de 1000 crêpes et boissons chaudes afin d’apporter un peu de réconfort à ceux dans le besoin. Grâce à la Fondation INSA Toulouse qui les soutient financièrement, ils achètent également des polaires, chaussettes et bonnets pour compléter la distribution.

Cet événement est devenu un incontournable au sein de l’école, et est également rendu possible grâce au soutien du CROUS et d’écotel qui aident à l’obtention des ingrédients pour les crêpes.

Nouvel éclairage pour l’amphi Sophie Germain

Début 2024, l’amphi Sophie Germain s’est doté d’un nouvel éclairage scénique pour mieux accompagner les moments de rencontres, de conférences, de cours, de répétitions , de spectacles, de futurs souvenirs de campus INSA.

Ce projet entièrement co-construit avec les utilisateurs (Responsable filières artistiques, Enfoiros, Los tekkos, Amicale) a été rendu possible par la Fondation INSA Toulouse, grâce à son mécène NGE, qui a financé le matériel et l’installation de ce projet.

Pensé par et pour les utilisateurs, cet éclairage scénique s’inscrit aussi dans une démarche durable et de sobriété énergétique puisque la consommation électrique sera ainsi divisée d’un facteur presque 10 et la partie encore utilisable de l’ancien matériel sera cédée en seconde vie pour des assos artistiques. Toute la communauté INSA a désormais hâte de savourer des prochains spectacles dans ce nouvel écrin de lumière.

Réhabilitation des terrains de tennis

« Un projet ambitieux accompli ensemble. »

À l’occasion des 60 ans de l’INSA Toulouse, la Fondation INSA Toulouse s’est donnée un défi audacieux : lever des fonds pour soutenir deux projets majeurs. Le premier, destiné à l’épicerie solidaire, et le second, à la rénovation des terrains de tennis, devenus impraticables depuis plusieurs années.

Pour la première fois, la Fondation INSA Toulouse a lancé une campagne de levée de fonds dédiée à ces projets, mobilisant nos alumni, la communauté INSA Toulouse et des entreprises.
Un an plus tard, ce pari est relevé : les projets sont concrétisés, et nous sommes heureux de vous annoncer la réouverture des deux courts de tennis, effective depuis le vendredi 25 octobre 2024.

Nous tenons à remercier nos étudiants engagés, INSA Alumni Toulouse, le centre des APS, l’amicale des élèves, ainsi que les services communication, patrimoine et financier. Cette belle réussite est le fruit d’une chaîne de solidarité, où chacun a œuvré aux côtés de la Fondation INSA Toulouse.

Enfin, un immense merci à tous nos donateurs.
La Fondation INSA Toulouse