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Le jeudi de l'éloquenceProgramme Fondation Groupe INSA - VINCI - USBEK&RICA

Le jeudi de l’éloquence

Venez prêter votre voix aux générations futures

 

Après le succès de la première édition de notre concours d'éloquence, Le Jeudi de l'éloquence revient pour une saison 2, avec pour thématique la (juste) place du travail.

 

 

 

 

 

Le Jeudi de l'éloquence est un concours d’éloquence ouvert à tous les élèves du Groupe INSA, proposé par la Fondation INSA, le média Usbek & Rica et le groupe Vinci, mécène de la Fondation. La deuxième saison a pour thématique la (juste) place du travail.

 

7 INSA, 7 finales régionales
une grande finale nationale à Nanterre La Défense le 18 janvier 2024

Les dates des finales régionales :
• 9 novembre 2023 : INSA Strasbourg (14h-15h30)
• 16 novembre 2023 : INSA Lyon (14h-15h30)
• 23 novembre 2023 : INSA Hauts-de-France (14h-15h30)
• 30 novembre 2023 : INSA Centre Val de Loire (14h-15h30)
• 5 décembre 2023 : INSA Rennes (16h-18h)
• 7 décembre 2023 : INSA Rouen Normandie (14h-15h30)
• 14 décembre 2023 : INSA Toulouse (14h-15h30)

Les objectifs du concours

  • Favoriser le débat et l’expression de visions divergentes autour d’un sujet majeur pour les jeunes et les entreprises
  • Laisser la part belle à l’éloquence et aux sujets de société au sein d’un groupe d’écoles revendiquant une vision humaniste de l’ingénieur

Vous êtes étudiante / étudiant INSA et vous voulez participer ?

L'inscription au concours est gratuite. Pour vous inscrire, remplissez la fiche d'inscription et faites la parvenir par mail au référent de votre INSA : alexia.marais@insa-toulouse.fr (amarais @ insa-toulouse.fr). Ce dernier reviendra vers vous pour vous indiquer les étapes suivantes.

 

Téléchargez la fiche d'inscription

 

Téléchargez le règlement du concours

 

Date limite de candidature : 9 octobre 2023

 

Et les sujets, alors ?


• Les jobs passion sont-ils dangereux ?


« Choisis un travail que tu aimes et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie. ». Derrière cette célèbre citation de Confucius, se cache l’idée selon laquelle le dévouement total à un travail “passion” serait le meilleur moyen de s’émanciper, quitte à brouiller toujours un peu plus les frontières entre le personnel et le professionnel, et à mettre parfois sa santé mentale en danger. De nombreux jeunes choisissent ainsi de travailler dans le secteur de la culture, de l’éducation ou encore dans des ONG, même s’ils y gagnent généralement beaucoup moins que dans le secteur privé. Mais vouer un amour immodéré à son job est-il la garantie d'une carrière épanouissante ou s’agit-il d’une pression sociale aliénante et dangereuse ?

 

• Le management moderne menace-t-il l'épanouissement ?


Télétravail, méthodes agiles, leadership transformationnel… L’entreprise est entrée depuis quelques années dans une ère de renouveau permanent, portée par de nouvelles pratiques managériales qui peuvent devenir une source d’instabilité pour les salariés. Or, si le changement est souvent représenté comme un paradigme vertueux pour les organisations, il peut aussi perturber l’épanouissement des collaborateurs, jusqu’à conduire à la perte de sens. Dans une étude publiée en 2021, la Direction de l'animation de la recherche des études et des statistiques (DARES), estimait que la perte de sens au travail était croissante lorsque les changements et réorganisations se multipliaient. Ainsi, alors qu’on ne compte plus le nombre de fusions-acquisitions, de nouveaux logiciels ou d’injonctions à la performance et au leadership, l’équilibre des salariés est-il menacé ? Cette culture de l’agilité représente-t-elle une opportunité ou au contraire un danger pour le sens du travail ?

 

• Être freelance offre-t-il la garantie d'une émancipation au travail ?


Autonomie, flexibilité, intérêt pour les projets : autant de raisons qui poussent de plus en plus de travailleurs à choisir la voie de l’indépendance. En France, le nombre de freelances a explosé en 10 ans, ne cessant de croître, pour gagner +71 %, depuis 2013. Cependant, bien que certains considèrent ce statut comme un moyen idéal d'émancipation, ce dernier présente aussi son lot d'inconvénients. Recherche de contrats, heures multipliées, tarifs au rabais, les indépendants doivent même parfois travailler autant, voire plus qu’avec un statut salarié. Sans compter les vulnérabilités auxquelles sont exposés certains travailleurs indépendants. Mais alors, ce statut a-t-il réellement les moyens de supplanter le sacro-saint CDI ? L'essor du freelancing va-t-il conduire à la perte du collectif ? Doit-on résister à la tentation de ce statut ou va-t-il devenir un nouveau Graal ? Le salariat ne peut-il pas combler les nouveaux besoins des employés ?

 

• Sans finalité sociétale, le travail est-il vide de sens ?


Perte de sens, baisse du collectif et de la culture d’entreprise… Le travail est de plus en plus perçu comme un moyen et non plus comme une finalité. Déjà en 2018, l’anthropologue David Graeber affirmait dans son livre "Bullshit Jobs, a theory" que de nombreux emplois, pourtant bien rémunérés et prestigieux, étaient en réalité inutiles, voire néfastes à la société. Ainsi, de nombreux étudiants et salariés affichent clairement leur préférence pour le modèle ESS et leur intention de s’engager pour une économie plus responsable. Mais est-il devenu moins légitime de choisir un job pour son confort financier, sa stabilité ou ses perspectives de carrière ? La recherche de sens est-elle devenue incompatible avec les perspectives offertes au sein des grands groupes et autres voies de l’économie libérale ? A-t-on raison d’opposer ESS et sociétés commerciales ?

 

 

 

  • Jeudi de l'éloquence, saison 1 : la victoire pour Juliette Barou (INSA Rouen Normandie)

    Le 26 janvier 2023, les huit candidates et candidats (7 finalistes INSA + 1 candidat coup de coeur) se sont affrontés à Paris. C'est Juliette Barou, étudiante à l'INSA Rouen Normandie qui a remporté la première place.

    Revivez la finale de la première édition